Blazers 81 – 98 Thunder – Match #49

Après sept défaites de suite, il est grand temps de retrouver le chemin de la victoire pour OKC. Sans Shai-Gilgeous Alexander (entorse à la cheville), la tâche s’annonce compliquée. Cependant, toujours privés de Damian Lillard, les Blazers ne sont pas au mieux. Au Thunder de profiter de la très faible défense de Portland.

Au niveau des 5 majeurs, Chauncey Billups fait dans le très classique avec Simons – McCollum – Powell – Covington – Nurkic. Quant à Mark Daigneault, il profite du retour de Derrick Favors pour l’intégrer directement au sein des titulaires. Il est accompagné de Giddey, Dort, Wiggins et Mann.

Fil du match

Dès le début de match, les deux gros défauts de la défense du Thunder sont visibles. A savoir, la défense extérieure et celle du poste 5. Quand McCollum et Powell enchainent à trois points, Nurkic se régale dès qu’il reçoit le ballon dos à Favors. Le début de match est donc plutôt raté pour OKC de ce côté du terrain. Toutefois, même sans SGA, l’équipe semble à l’aise en attaque. Tout le monde participe au jeu offensif et l’adresse extérieure est même présente avec des shoots de Mann et de Dort notamment. Comme toutes les équipes de la ligue face à OKC, Portland passe assez vite en zone. Sans SGA sur le terrain, on se rend vite compte que celle-ci est plus intelligemment attaquée qu’habituellement. Le ballon circule plus, on peut même voir des coupes vers le panier ! Mais le manque de talent provoque beaucoup d’imprécisions de la part de la second unit qui finit le QT avec 12 points de retard. 31-19 Blazers.

Encore une fois, OKC a du mal à démarrer un QT. La zone des Blazers s’est considérablement resserrée. La priorité est donnée à la protection du panier. Sans solution, les jeunes de l’Oklahoma forcent les tirs de loin. Pour ne rien arranger, McCollum continue de porter son équipe avec brio. Tirs de loin, à mi-distance, floaters, tout y est. Quand le Wiggins n’est pas là, les McCollum dansent. Finalement, le Thunder va parvenir à enchainer les stops défensifs. La confiance va revenir en même temps que les paniers et l’écart va enfin se réduire. Pas suffisamment pour être au contact mais assez pour revenir des vestiaires avec l’idée de gagner le match. 47-39 Blazers.

Et l’idée de gagner est bien là ! Dès le début de la seconde mi-temps, les joueurs sortent les gros tirs, à l’image d’un joli and one de Mann et d’un 3 points très longue distance de Dort. Au bout de quelques minutes à peine, le Thunder revient enfin au score ! Il faudra tout de même attendre un 3 points de Jerome à trois minutes de la fin du QT pour voir le Thunder passer devant. Face à une équipe de Portland plus que médiocre, OKC aurait pu espérer bien mieux si l’adresse extérieure ou le mouvement de balle étaient plus réguliers. L’équipe devra se contenter de quatre petits points d’avance grâce à un buzzer de Dort avant d’entamer le dernier QT. 61-65 Thunder.

Enfin ! C’est l’heure du QT préféré du Thunder et pour une fois, l’équipe le démarre en tête. Ce n’est pas une raison suffisante pour se relâcher, au contraire et les joueurs l’ont bien compris. Trois points de Muscala, passe dans le dos de Jerome pour Williams, le show est lancé. En moins de cinq minutes, OKC prend quinze points d’avance ! Les joueurs sont complétement décontractés, les shoots rentrent tous ou presque pendant que la défense ne laisse rien passer. Bref, le Thunder est injouable et ne laisse aucun espoir aux Blazers. Ca durera comme ça jusqu’à la fin de la rencontre. Fin du match : 81-98 Thunder.

MVP

Il y a du monde qui aurait pu prétendre au titre de MVP cette nuit. Personne n’a dominé à lui seul la rencontre et tout le monde a été a minima correct et pour la plupart très bons. Dans un match très défensif, on aurait pu récompenser Dort ou Wiggins, qui ont rendu la vie dure à McCollum et à Simons. Le backcourt adverse a tiré à 13/33 au total. Giddey aurait lui aussi pu obtenir le titre de MVP grâce à son niveau dans le secteur offensif et sa capacité à mener l’équipe en attaque. C’est finalement un joueur du banc qui obtiendra la récompense. Darius Bazley a coché toutes les cases. Bon en attaque comme en défense en étant toujours propre, Baze termine la rencontre avec 15 points, 5 rebonds, 3 passes, 5/7 au tir et un très rare 3/4 de loin. Le numéro 7 du Thunder a rempli son rôle et seulement son rôle, sans jamais surjouer. Malgré sa bonne adresse du soir, il ne s’est pas laissé tenter à forcer de loin comme d’autres l’ont fait. En défense, comme souvent, il a été le seul capable de dissuader les adversaires du soir d’aller au panier. Un nouveau match complet pour « Bench Bazley » dans son rôle qui lui va à merveille.

Débrief

Après sept défaites de suite, le Thunder renoue enfin avec le succès. Pas de SGA ? Pas de problème ! Toute l’équipe s’est mise au diapason en étant absolument parfait en défense et en jouant collectivement offensivement.

La muraille d’Oklahoma

Comme absolument tous les matchs, les joueurs du Thunder ont pris le 1er QT pour un échauffement. Par conséquent, Portland s’est régalé en inscrivant 31 points assez facilement.

Cependant, cette petite claque a bien réveillé l’équipe puisque, pendant les trois QT qui ont suivi, les Blazers n’ont pu inscrire que 50 points. Dort et Wiggins ont absolument éteint Simons et McCollum. Favors n’était plus souvent là pour prendre la sauce face à Nurkic et tout le reste de l’équipe a mis une intensité folle à chaque action. Au moindre retard de l’un, un autre était là pour venir en aide. D’ailleurs, c’est grâce à cette défense redoutable que l’équipe est revenue dans le match en fin de 2ème QT puis est passée devant au retour des vestiaires.

Si le jeu très stéréotypé des Blazers et leur adresse défaillante de loin ont bien aidé (7/38, soit 18%), la défense du Thunder est la principale raison de cet échec offensif de Portland, pourtant habitué a mettre des gros scores.

Sans SGA, tout le monde participe

Lorsque Shai est sur le terrain, on observe très souvent des excès d’isolation et trop peu de mouvement de balle. Aujourd’hui, en raison de son absence, ce n’était pas viable de jouer de cette manière. Fort heureusement, les joueurs et Mark Daigneault l’ont bien compris.

Du début à la fin, tout le monde a participé au jeu offensif de l’équipe. Certes, la réussite fut variable et les déchets nombreux mais dans la finalité, ce style de jeu a plutôt bien réussi à l’équipe. D’ailleurs, tous les joueurs ayant joué plus de 10 minutes ont inscrit au minimum 5 points. Sans leader offensif, chacun a su apporter à sa manière et dans des registres différents en attaquant la zone comme il le fallait en dehors de quelques passages où les tirs à trois points étaient excessivement pris. En atteste les 22 passes décisives sur 35 paniers marqués au total malgré un relativement faible 12/41 à trois points.

Un niveau linéaire

En dehors du premier QT une nouvelle fois raté, le Thunder a eu un niveau de jeu très régulier. Les remplaçants ont été aussi bon que les titulaires, à tel points que la différence de niveau entre les deux n’était pas flagrante voire invisible.

Peu importe qui était sur le terrain, à partir du milieu du deuxième QT, OKC était toujours meilleur que son adversaire du soir. 40 points sont venus du banc contre à peine 19 pour les Blazers. C’est d’ailleurs ce même banc qui est en grande partie responsable de cette fin de match facile.

En bref

Highlights

Box-score

Après plusieurs défaites encourageante, il était grand temps que l’équipe passe le cap et retrouve le chemin de la victoire. C’est chose faite. Comme toujours, OKC fut mené et comme toujours OKC n’a rien lâché. Une victoire qui fait du bien au moral avant d’affronter les Mavs à 2h30 dans deux jours.

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