Quatre matchs au programme cette semaine pour le Thunder et trois matchs à l’extérieur loin de ses terres. Après un petit match dimanche soir au Paycom Center face aux Mavs, OKC a démarré mercredi un mini roadtrip de 4 matchs dans la Conférence Est. Au programme de cette semaine de « vacances » à l’Est : Miami mercredi, Philadelphie et Chicago en back-to-back vendredi et samedi. Et le résultat a dépassé toutes nos attentes ! Le Thunder a non seulement été compétitif, mais il nous a aussi donné du très bon spectacle et du jeu bien léché !
Retour sur la semaine :
- Thunder 120 – 109 Mavericks
- Miami 112 – 111 Thunder
- 76ers 114 – 133 Thunder
- Bulls 110 – 124 Thunder
Début de semaine ou plutôt fin de semaine, le Thunder reçoit dimanche soir Dallas sans le prodige slovène Luka Doncic. Après un début de premier quart-temps catastrophique où les Mavs vont prendre jusqu’à 11 points d’avance grâce à un Wood énervé, le Thunder va se ressaisir à la fin de ce même quart-temps pour finir à 34-33.
Le deuxième quart-temps est marqué par la grosse défense du Thunder qui laisse les Texans inscrire seulement 21 points, ainsi que par une attaque qui déroule (36 points marqués). L’avance est donc de 14 points à la mi-temps et si les Mavs souhaitaient remonter, c’était sans compter SGA qui va leur envoyer 17 points dans le 3e quart-temps pour les garder à distance.
Le Thunder va très bien gérer la fin de match sans laisser son adversaire revenir et ainsi finir avec une victoire très propre, obtenue grâce à une bonne défense et une attaque solide avec de l’adresse (43% de loin). Sans parler du gros match de SGA (33 points), les role-player se sont montrés comme Kenrich Williams qui envoie tranquillement un double-double (14-10), J-Dub (10 points), Waters…
Premier arrêt de ce roadtrip oriental ? La Baie de South Beach pour jouer le Miami Heat de Jimmy Butler. Et Jimmy Buckets était la seule grande menace des Floridiens, privés de Lowry, Herro et Adebayo notamment, tous blessés. Le Thunder partait donc favori ou du moins pouvait espérer repartir avec la win.
Dans un match très haché où les arbitres, les coups de sifflet et les fautes (46 au total dont 27 contre le Thunder) auront régné sur la partie. Notre cinq majeur, avec les habitués et la surprise Omoruyi au poste 5, a commencé de manière très dure, que ce soit au niveau de notre adresse que dans notre physicalité (voire trop dure pour le coup). Si Miami n’était qu’à 1 sur 7 à 3 points dans le 1er quart, les Sudistes se sont rattrapés en nous agressant dans la raquette et en récoltant masse lancers (8 sur le 1er quart). Le Thunder a imité son adversaire mais avec moins de réussite : 31-26 après 12 minutes.
Le 2ème quart ressemble beaucoup au premier à la différence près que le Heat ne marque plus près du panier mais à 3 points (4 sur 9) et surtout sur la ligne des lancers (14 sur 14). OKC, toujours en panne d’adresse extérieure, s’accrochera au score en marquant à l’intérieur grâce notamment à SGA avec 15 points dans ce 2ème quart. Cependant, le Heat est toujours devant de 7 points à la pause (63-56).
Mais c’est l’heure du 3ème quart-temps et donc le moment où OKC devient le Thunder devient les Warriors 2016 jamais on te pardonnera Klay. Sur cette belle période offensive, tout le monde aura mis sa pierre à l’édifice et le Heat, malgré 1500 lancers aura du mal à maintenir son avance et le Thunder reviendra à -1 à l’entame de l’acte final.
Dans ce dernier quart, c’est Giddey qui prend les choses en main avec 10 points (18 points à 8 sur 18 au total, avec 15 rebonds et 10 passes, son 2ème triple-double de la saison), bien épaulé par un Tre Mann tranchant. Les dernières minutes sont haletantes et les points sont difficiles à obtenir. Un shoot de Giddey et une passe de ce dernier pour Wiggins nous donnent 5 points d’avance à 50 secondes de la fin.
Match bien géré ! Direction Philade… euh non… pas vraiment… Un panier d’Oladipo ramène le Heat à deux points (pas de problème normalement). Suite à une action foireuse, le Thunder s’en sort bien avec une faute sur Kenrich, qui va sur la ligne pour 2 lancers capitaux… Et notre Mulet préféré, fidèle à son péché aux lancers, rate ses deux tirs. Butler récupère le ballon, drive sur J-Dub qui fait faute et n’empêche pas Jimmy Buckets de marquer : And-One. Le Dreadeux originaire du Texas met son lancer LUI AU MOINS : 112-111.
12 secondes à jouer, ballon à Shai Gilgeous-Alexander. Le Canadien tente sa chance sur un pull-up à 3 points en déséquilibre qui brique sur l’arceau. Fin du match et défaite extrêmement rageante tant le Thunder pensait avoir tué le match dans la dernière minute.
Deux jours plus tard, le Thunder avait l’occasion de se racheter après cette défaite qui a dû rester en travers de la gorge des joueurs. Mais en face ce sont les Sixers de Joel Embiid, qui nous ont massacré le dernier jour de 2022. Et en bonus : Philadelphie est au complet avec le retour d’Harden et de Maxey. Les choses s’annonçaient très ardues et pourtant… Il ne faut jamais sous-estimer le cœur d’un champion le Thunder ! car dès l’entame du match, OKC imprime son rythme et son intensité et met à mal les Sixers. 18-9 pour commencer sous l’impulsion d’un très bon Shai (13 points à 5 sur 7) et d’un étonnant Jaylin Williams (7 points à 3 sur 4), c’est très bien ! Malheureusement, les Sixers se réveilleront pour égaliser à la fin du 1er quart : 35 partout !
Mais pas de panique, la Franchise de l’Oklahoma est toujours autant survoltée et elle le montrera dans le second quart en sortant les barbelés. Cette défense asphyxiante sera dirigée par Darius Bazley, autant énorme en défense que frustrant en attaque. En attaque, ce seront les role-players J-Dub, Kenrich et Tre Mann qui montreront la voie pour le Thunder qui finira la mi-temps avec 10 points d’avance, 67-57.
10 points d’avance, contre les Sixers, c’est top ! Tenir cette avance, ce serait mieux… Car en à peine 3 minutes, OKC aura perdu toute son avance sous l’impulsion du trio Embiid-Harden-Harris. Les joueurs de la Cité de l’Amour Fraternel prendront 4 points d’avance avant que le Thunder décide, avec un peu de retard, d’enclencher le God Mode du 3ème quart-temps (Eh oui c’est une tradition) ! Shai, Giddey, J-Dub et Joe vont infliger un 34-11 aux locaux, histoire de bien les dégoûter et de quasiment enterrer le match avec 16 points d’avance avant le dernier acte.
Cependant, le Thunder n’a pas oublié sa fin de match ratée à Miami et s’est donc tenu à ne pas refaire la même erreur. C’est à nouveau Josh Giddey qui s’occupera de scorer dans le 4ème quart-temps (20 points dont 11 dans le 4ème QT mais aussi 4 rebonds et 8 passes sur le match) afin de laisser une fin de match tranquille à Shai (37 points avec des pourcentages superbes de 63%, 8 rebonds et 6 passes) et au Thunder en général. OKC s’impose donc avec autorité face à un cador de la Conf Est et peut aborder le deuxième match de son back-to-back avec confiance !
Sur ce dernier match face à des Bulls privés de Derozan, on pouvait avoir peur que nos joueurs soient cramés par les longues minutes la veille contre les 76ers. Le 1er quart n’est pas trop allé dans cette direction : nos joueurs étant en feu et proposant un magnifique jeu collectif avec des cuts et de l’altruisme. Shai jouera tout le quart-temps (7 points), attaquera et défendra de manière agressive pour offrir des paniers faciles à Jalen Williams (6 points à 3/3) ou Lu Dort (7 points). Cependant, les Bulls resteront à notre contact grâce à… nos fautes bien sûr ! 10 lancers pour Chicago qui ne comptera que 2 points de retard après 12 minutes (33-31).
Qu’est-ce qu’il faudrait de plus pour ce 2ème QT ? Plus d’adresse et moins de fautes ? Entendu. 60% au tir et 67% à 3 points pour un Thunder incandescent. Seulement 4 lancers pour les Bulls et bonus : 13 lancers pour nous. Résultat : 39 points inscrits pour seulement 27 encaissés. Shai au scoring (8 points) et surtout Darius Antetokounmpo (11 points et de l’excellente défense) nous ont permis de marquer 72 points aux Bulls et de compter 14 points d’avance !
Magnifique, c’est le 3ème quart-temps et donc on va enco…non. Le speech de la mi-temps de Daigneault a sûrement dû être oublié car les joueurs n’ont fait aucun effort pour démarrer cette deuxième mi-temps (la fatigue a peut-être commencé à se faire sentir aussi). Les Bulls mettent de l’agressivité à coup de hook-shot de Vucevic et de grosse défense de Jones Jr sur SGA pour remonter à -1 à la fin du quart-temps.
Mais le 4e quart-temps ne se déroule pas de la même manière car sans Shai qui est sur le banc, ses coéquipiers vont step-up pour reprendre une avance de 10 points à son retour. Giddey, Bazley, Wiggins, J-Dub, Kenrich, tout le monde s’y met pour piquer des ballons et scorer de l’autre côté. Shai rentre sur le terrain 5 minutes avant la fin mais la fête est déjà fini car le Nowitzki shot de Giddey ainsi que le 3 points de Kenrich vont enterrer les Bulls comme il se doit. Grosse victoire du Thunder en back-to-back avec un Giddey (25 points) et un J-Dub (22 points) flamboyants accompagnés d’une grosse perf de Bazley (14 points). SGA, épuisé et bien défendu, a pu compter sur le supporting cast pour obtenir la win.
Semaine magnifique qui se termine en 3-1 nous donnant un bilan global de 20-23, synonyme d’une 12e place qui nous situe à une victoire du play-in. Les progrès sont visibles, on prend du plaisir à voir le Thunder jouer, on monte au classement sans faire de bruit… Les fans d’OKC ne peuvent que se réjouir en ce moment.
MVP de la semaine :

Que dire de Shai Gilgeous-Alexander, qui a encore produit une grosse semaine et valide toujours plus son nouveau statut de Star NBA (en attendant sa sélection au All-Star Game). Quasiment en 30-5-5 avec de la très grosse défense, le natif de Toronto continue de nous bluffer, tant être le leader d’une équipe quasiment à l’équilibre à la mi-saison (un bonheur de la caser cette phrase-là) semble naturel pour lui. En difficulté contre Miami (26 points tout de même), il s’est occupé de disséquer les défenses de Dallas (33-5-5 à 11/17 au tir et 11/13 aux lancers) et Philadelphie (voir performance de la semaine). Avec 21 points et 6 passes « seulement », il s’est permis de laisser les clés de l’attaque à Giddey et J-Dub contre Chicago, non sans être un poison en défense (4 interceptions et 2 contres).
SGA est injouable et cela semble être son rythme de croisière, bonne chance aux défenses NBA pour essayer de le stopper, lui qui semble en plus épanoui au sein de la franchise.
Performance de la semaine :
Dans la lignée de sa superbe semaine, Shai a envoyé du très lourd contre l’une des meilleures défenses de la ligue : les Philadelphia 76ers. Pourtant au complet et larges vainqueurs au Nouvel An dans l’Oklahoma, la bande à Embiid n’a rien pu faire pour éviter une grosse défaite et stopper l’un des meilleurs arrières de la ligue. 37 points, 8 rebonds, 6 passes, 1 interception, 2 contres, à 10/16 au tir et 16/16 aux lancers : rien ni personne ne pouvait arrêter Shai qui a produit une de ses prestations les plus abouties de la saison, tant dans le leadership que dans la propreté de son jeu.
Action de la semaine :
Il revient petit à petit et on revoit des flashs de la fin de saison dernière : Tre Mann est mis à l’honneur cette semaine dans cette rubrique. En galère dans cette campagne 2022-2023, Mann va un peu mieux et se permet même quelques highlights. Ici contre le Heat, il a fait danser Gabe Vincent sur un sale cross avant de faire ficelle à mi-distance : c’est ce Tre Mann inspiré et culotté que l’on veut voir sur les parquets !
Top / Flops :
- Josh Giddey
Il aurait pu être le MVP de la semaine mais Shai a été plébiscité. Josh Giddey, malgré un match compliqué contre Dallas, continue sa montée en puissance et s’affirme comme l’un des meilleurs sophomores de la saison. Avec 18.3 points, 8.5 rebonds et 7.3 passes de moyenne, l’australien envoie de sacrés chiffres et même si sa réussite à 3 points est retombée (29%, 4/14), il trouve d’autres moyens de scorer, notamment à mi-distance et près du cercle. Son one-leg fadeaway à la Dirk Nowitzki aurait pu figurer dans l’action de la semaine, mais plus globalement il s’est montré propre et fort dans le clutch. Triple-double (18-15-10) à Miami, 20 points et 8 passes à Philly, ou encore 25-10-6 à 11/18 (et 2 contres !) à Chicago ; Giddey enchaîne les tops performances et s’affirme comme une seconde option très crédible dans une équipe compétitive. Son jeu fit de mieux en mieux avec celui de Shai, que demander de plus ?
- Kenrich Williams
Comme depuis plusieurs semaines maintenant, le mulet le plus stylé de ta région a encore frappé et nous a offert une magnifique semaine. Si l’on oublie ses deux lancers manqués en fin de match face au Heat, les 4 matchs de Kenrich Williams sont d’une propreté sans nom. En attaque, c’est simple, à chaque match il a apporté du scoring avec de très bons pourcentages notamment de loin (10.8 points de moyenne à 58.3% au tir dont 53.8 de loin) ainsi que du rebond (6.3) finissant même avec un double-double (14-10) face aux Mavs. En défense, son hustle reste inchangé, il donne toujours le maximum et fait les efforts à 200%. Plus les matchs passent, plus l’on se rend compte que Kenny est indispensable à l’équipe.
- Jalen Williams
Comment ne pas faire figurer le pick n°12 de la dernière draft dans les tops de la semaine. J-Dub tourne en 14.5 points, 4.3 rebonds et 3.5 passes à 60% (!) au tir et 40% de loin, c’est du pain béni pour notre attaque. Toujours actif en attaque, il apporte un bol d’air frais avec ses cuts qui offrent des points faciles près du cercle. Il est très utile en tant que ball-handler secondaire avec une vraie capacité à initier de l’attaque, que ce soit pour lui ou ses coéquipiers, et en plus ses tirs à 3pts rentrent (4/10). Très régulier, il a même été énorme chez les Bulls avec 22 points à 10/12 au tir, il ne ratait rien ! Et comme si cela ne suffisait pas, il a été très bon défensivement, que ce soit pour se jeter sur les seconds ballons (5 interceptions en 4 matchs) ou même protéger le cercle (3 contres contre Dallas). Top 3 dans la course au Rookie de l’année ?
- Luguentz Dort
Ça faisait quelque temps qu’on avait pas vu Dort autant en galère sur le parquet. Pourtant combatif et bon défensivement, comme à son habitude, il a été affreux en attaque en enchaînant 4 rencontres décevantes. 11 points de moyenne à 32% au tir pour 26% à 3pts (6/23), Dort n’a jamais réussi à trouver son rythme et a parfois cassé le rythme de l’attaque d’OKC en vampirisant le jeu. 20 tirs tentés contre Dallas (pour 7 réussis), c’est beaucoup trop pour un joueur de son calibre et cela amène trop de déchet dans le jeu collectif du Thunder. Pas d’inquiétudes cependant malgré ses 4 mauvais matchs, on connaît l’irrégularité de Lu, et donc sa capacité à reprendre confiance.
- Isaiah Joe
Dans les Tops la semaine dernière, le sniper était plus en difficulté cette semaine. Absent lors du dernier match à Chicago car malade, les 3 matchs qu’a joué Isaiah Joe ont été marqués par une grosse panne d’adresse. En moyenne, 6 points à 31.3% et 18.2% à 3 points !! Il n’a pas réussi à peser sur l’un des matchs et à contribuer lors des runs comme il le fait habituellement grâce à ses tirs de loin. En défense, il reste limité et n’aura certainement pas du temps de jeu grâce à ça. En parlant de temps de jeu, Daigneault l’a logiquement diminué avec une quinzaine de minutes par match. Une chute d’adresse pour un shooteur, ça arrive… Il ne faut pas que Joe se frustre et perde la confiance et le ballon retrouvera le chemin du cercle sans problème.
Le Daigneault show :
Elle est là, la rubrique préférée de ton coach préféré pour analyser ce qu’a pu faire notre ami Mark Daigneault cette semaine.
Tout d’abord, vu la forme et les résultats du Thunder en ce moment, les médias ainsi que les fans n’hésitent pas à encenser le head coach et c’est tout à son honneur. En effet, son travail d’accompagnement et de gestion des joueurs contribue forcément à la progression du Thunder et à sa bonne cohésion.
Enfin, cette semaine, Daigneault a une nouvelle fois dû composer sans Poku, JRE et Dieng et pour ce faire, la raquette a vu des têtes différentes au poste 5 à chaque match. La semaine a commencé face aux Mavs avec un starting 5 small-ball associant J-Dub et Kenrich Williams à l’intérieur. Malgré la grosse perf de Wood, Kenny Hustle a su l’éteindre par moment et créer des stops défensifs.
Lors de la défaite rageante en antenne nationale face au Heat, le quatuor SGA-Giddey-Dort-JDub a été accompagné par Eugene Omoruyi. Sans Adebayo en face, la tâche à l’intérieur était moins difficile que prévue pour Omoruyi qui n’a pas eu un énorme apport sur ce match tandis que Kenrich a été très bon en sortie de banc mis à part ses 2 lancers francs manqués.
Face aux Sixers, la question était de savoir qui allait affronter Embiid au poste 5 et la réponse a été surprenante puisqu’elle s’appelle Jaylin Williams. De retour de blessure et face à Embiid, la marche semblait un peu haute pour le rookie. Pourtant, ce dernier va fournir le meilleur match de sa saison avec une bonne activité offensive et une défense correcte. À noter le match de Darius Bazley qui a eu du temps de jeu (alleluia) et qui a été énorme défensivement malgré les 30 points inévitables de Joël Embiid.
Enfin, contre Nikola Vucevic et les Bulls, Daigneault a cette fois-ci décidé d’aligner Mike Muscala pour avoir de la taille face au pivot monténégrin. Moose a quelque peu été en difficulté en défense face à Vucevic et en attaque avec son tir. Pas de problème, Kenrich et Baze sont venus à la rescousse pour défendre comme des chiens et attaquer avec justesse (surtout Bazley).
Globalement, Daigneault a comme souvent testé des choses et s’est comme souvent ajusté face à l’adversaire avec des rotations bien pensées. On sent d’ailleurs que chaque joueur a bien compris son rôle dans l’équipe avec une stabilité dans le temps de jeu tel que Isaiah Joe, Kenrich… Une belle réussite, car toujours sans réel poste 5, OKC s’en sort avec 3 victoires et une défaite sur le fil.
Par ailleurs, pour compenser ce manque de taille, on voit de plus en plus de défense en zone par séquences. Sur une action défensive ou quelques-unes successives, Daigneault met en place une zone 3-2 pour déstabiliser l’attaque adverse, car le reste du temps, la défense se fait en individuel. Souvent utilisée lorsque les joueurs sur les terrains ont des lacunes en défense individuelle (coucou Giddey, Joe…) ou physiquement, cette défense donne parfois des paniers faciles, mais nous donne parfois des ballons gagnés. Face aux Bulls, Mark D a décidé de plus défendre en zone qu’habituellement, car l’attaque de Chicago était stérile face à elle, provoquant ainsi de nombreuses pertes de balle.
Mais aussi…
- Synonyme de notre forme en attaque, le Thunder a inscrit une moyenne de 122 points soit le 5e plus gros chiffre de la ligue cette semaine.
- Pour prouver une nouvelle fois notre attaque fabuleuse, le Thunder est Top 2 Offensive Rating sur l’année 2023.
- Après 43 matchs, OKC possède un Net Rating positif de 0.4 se classant ainsi 14e de la ligue. On progresse, on progresse…
- De retour de blessure, Jaylin Williams a fait un bon match dans la victoire du Thunder contre Philly. Pourtant en soucis de faute face à Embiid, il a profité de ses 18 minutes pour apporter un vrai plus à l’attaque d’OKC avec 11 points, 5 rebonds et 2 passes.
- Lui aussi de retour, mais dans la rotation cette fois, Bazley a saisi l’opportunité à bras le corps. Bon défensivement contre Philly, il a été impeccable contre Chicago avec 14 points et un impact défensif énorme (3 interceptions et 1 contre). De quoi reprendre des minutes régulièrement ?
Pour la semaine prochaine…
Après 3 premiers matchs plutôt bons, le Thunder va finir ce road trip à l’Est en se déplaçant dès cette nuit chez les Brooklyn Nets sans Kevin Durant mais avec beaucoup de confiance. Par la suite, OKC accueillera les surprenants Indiana Pacers avant de se déplacer ce week-end chez la meilleure équipe de Californie : les Sacramento Kings.