Rockets 87 – 104 Thunder – Match #20

Second match consécutif entre le Thunder et les Rockets après la lourde défaite des hommes de Mark Daigneault il y a 2 jours. 10, c’est le nombre de joueurs disponibles pour ce match côté OKC puisque Pokusevski, Jerome, Hall et Brown sont partis avec le Blue, SGA (genou) et Hill (pouce) sont blessés et Ariza n’est toujours pas avec l’équipe.

Le 5 de départ est donc inédit pour cette rencontre avec la première absence de la saison de Shai Gilgeous-Alexander. Les habituels starters sont présents (Horford, Dort et Bazley), Théo Maledon enchaine une nouvelle titularisation et c’est Hamidou Diallo qui complète le starting five en lieu et place de notre futur All Star. Les 5 autres joueurs disponibles sont donc Jackson, Roby, Williams, Muscala et Miller qui va, pour le dernier, avoir un peu de temps de jeu avec tous ces absents. Coté Houston, David Nwaba et John Wall ne sont pas de la partie.

Fil du match

Le début de match est plutôt agréable et équilibré. OKC essaye de mettre du rythme, plus que d’habitude et prend ses tirs bien plus rapidement, soit sur contre-attaque, soit sur des attaques placées vite exécutées. De notre côté, le duo Bazley-Horford est déjà bien présent avec respectivement, 7 et 5 points. C’est plus réparti côté Houston avec du Wood, du Oladipo et du Gordon qui remplace Wall dans le 5. 16-14 pour les Rockets.

Ensuite, l’adresse redescend un petit peu à l’image d’un Lu Dort qui a du mal à rentrer dans son match (0/5 aux tirs) et qui va d’ailleurs rentrer aux vestiaires en milieu de quart à cause d’une douleur au genou (il ne reviendra pas sur le parquet). Mais, celui qui s’en sort très bien, c’est Darius Bazley. Il est très présent des 2 cotés du terrain avec une énorme envie de bien faire et ça marche (11p 4r 2b pour lui en 9 minutes). Concernant les Rockets, c’est Oladipo qui trouve le plus souvent la solution, accompagné d’un Cousins qui score de loin. Le Thunder passe devant, 24 à 23.

Dans cette fin de 1er acte, Bazley est le seul titulaire à rester sur le parquet accompagné du banc avec notamment Kenrich Williams qui va porter l’équipe durant ces quelques minutes. 6 points pour l’ancien Pelicans. En plus de ça, le Thunder va hausser son niveau défensif et les Rockets vont être en difficulté pour trouver la faille. OKC reste devant grâce à un 14-5 et finit donc le 1er QT en tête, 30 à 25.

Le 5 full bench est mis à contribution dans ce début de 2e QT et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est performant ! La balle bouge très bien à l’image d’une très belle action terminée par un 3 points de Williams, encore lui (qui passe la barre des 10 points sur ce panier). En plus de ça, ce 5 met une énergie très élevée en défense et attaque le cercle intelligemment avec agressivité de l’autre côté du terrain. L’écart grandit, OKC mène 36-27.

Ce 5 va poursuivre sur sa lancée et continuer à nous surprendre. Et c’est défensivement qu’on va être le plus impressionnant. Notre énergie va se retranscrire sur les statistiques des Rockets puisqu’ils vont perdre 11 ballons et tirer à moins de 20% de loin durant les 20 premières minutes du match. De l’autre côté, Muscala va scorer et ce sont les starters qui vont en rajouter une couche avec Diallo, puis Maledon et enfin Horford. 50-32 Thunder.

Mais les Rockets vont se réveiller… Malgré 2 paniers proches du cercle de Jackson et de Maledon, c’est Houston, par l’intermédiaire d’un excellent Gordon auteur de 9 points consécutifs, qui va mieux finir la première mi-temps. Cousins va même trouver la mire de loin et voici les Rockets qui recollent à 11 points à la pause.

Au retour des vestiaires, le Thunder ne va pas briller par son niveau de jeu. En effet, les pertes de balle vont se répéter mais les Rockets ne vont pas en profiter. Malgré nos difficultés, on va quand même trouver des solutions avec Horford au scoring et à la création mais aussi avec la présence de Diallo sous le cercle. Gordon va permettre aux Rockets de maintenir l’écart de loin puis de près, 64-52 pour OKC.

Apres 4 points rapides de Bazley et de Diallo suivant le temps mort, OKC continue de galérer en attaque. Bazley, Diallo et Jackson semblent embêtés pour créer mais les Rockets sont tellement maladroits que l’écart reste élevé. Le banc, accompagné de Diallo, en rajoute même une couche grâce à un hustle toujours aussi présent, ce qui provoque un nouveau temps mort côté Silas, 74-56 Thunder.

Pour finir le 3e acte, Maledon revient à la place de Diallo, accompagne le banc et OKC s’envole. Williams puis Roby vont trouver la solution proche du cercle avec agressivité et agilité. Pendant ce temps là, Houston continue de se heurter à notre défense assez impressionnante. Que ce soit à 3 points ou dans la raquette, aucune solution n’est trouvée par les joueurs texans. Le Thunder mène 81 à 58 à l’entame du dernier quart.

Les Rockets sont à la rue et ça continue… Isaiah Roby s’amuse de la défense adverse, Muscala artille de loin et Miller récupère une faute sur un shoot qui permet au Thunder de mener de 30 points ! Malgré tout, Houston va avoir une légère réaction d’orgueil pour commencer un retour et cela malgré une énorme block de Théo Maledon sur Victor Oladipo. A 7’40 de la fin, le match est quasi plié, le Thunder mène 90 à 67.

Malgré un retour de l’adresse côté Houston, Kenrich Williams puis Al Horford vont terminer le match définitivement avec 2 shoots primés. Les Rockets font rentrer leur banc, OKC mène 96 à 75 à 3’21 de la fin.

Vu notre situation particulière, le Thunder va finir le match avec ses joueurs majeurs alors que la victoire est validée et c’est Hamidou Diallo et Darius Bazley qui vont en profiter pour faire gonfler leurs statistiques. OKC s’impose finalement 104-87 face de mauvais Rockets, portant leur bilan à 9 victoires pour 11 défaites.

Victoire assez aisée du Thunder qui a basé son succès sur une grosse défense, de l’énergie et du partage. Après avoir pris une raclée contre les Rockets il y a 2 jours, c’est à leur tour de s’en prendre une… Belle réaction de l’équipe !

MVP

En l’absence de Shai Gilgeous-Alexander (le MVP officiel du Thunder cette saison) mais aussi de Luguentz Dort et de George Hill, il fallait bien que d’autres se montrent à leur avantage. Et même si assez logiquement, Darius Bazley et Al Horford ont été bons et ont fait leur match, c’est un joueur du banc qui a fait la plus forte impression, nommé Kenrich Williams. Notre mulet préféré, à l’image du banc, a été quasi parfait. Toujours aussi énergique, il a montré de très belles choses en attaque que ce soit de loin, en pénétration et même dans la création. L’ancien des Pelicans finit la rencontre avec 19 points avec un excellent 7/8 aux tirs et un parfait 3/3 de loin accompagné de 6 rebonds et 2 passes décisives, tout ça en 23 minutes de temps de jeu. En plus de ça, il a le meilleur +/- de la partie avec un +24, de quoi valider une prestation ultra solide. Si on ajoute à cela un très bon impact en défense, Williams a signé son meilleur match de la saison. Alors, on ne va pas s’attendre à ce que ce genre de prestation se reproduise à chaque match mais, il est à noter que Williams progresse et surprend depuis le début de saison. Cette performance n’est qu’une récompense de son travail !

Débrief

Une défense étouffante

Si au match précédent face aux mêmes Rockets, le Thunder avait pris l’eau de toute part, c’est tout l’inverse qui s’est passé sur cette rencontre. Dès le début de la partie, on a senti que les hommes de Mark Daigneault en avaient assez des défaites lourdes et ont directement mis beaucoup de pression. Très vite sur les lignes de passe (13 interceptions au total), les coéquipiers de Théo Maledon (6 à lui seul) ont d’abord construit leur avance sur ces pertes de balle adverse et sur les attaques rapides qui suivaient. Ultra agressif en défense, le Thunder n’a jamais baissé de rythme et les Rockets n’ont pu trouver la même fluidité collective qu’on avait vu au dernier match, perdant la bagatelle de 20 ballons sur la totalité de la partie. En plus de ça, les pots de colle qu’ont étaient les défenseurs extérieurs ont laissé très peu d’espaces pour les shooteurs longue distance texans, terminant la rencontre avec un mauvais 12/46 à 3pts. Enfin, la discipline des joueurs a été irréprochable, que ce soit aux rebonds mais aussi concernant les fautes (seulement 13 lancers tentés côté Rockets). Bref, la partition défensive du Thunder a été quasi parfaite même si OKC a aussi été aidé par une équipe de Houston très peu inspirée.

Un banc ultra performant

Avant le début du match, on pouvait avoir peur des possibles passages habituels du 5 full bench qu’affectionne tout particulièrement Mark Daigneault puisqu’avec les nombreux absents côté Thunder, l’effectif ne comptait que 10 joueurs disponibles. En plus de ça, le meilleur élément de ce banc depuis le début de la saison, Hamidou Diallo, basculait avec les titulaires puisqu’il remplaçait SGA, absent pour ce match. Donc, il fallait faire avec la lineup suivante : Jackson-Roby-Miller-Muscala-Williams. Pas le plus glamour des 5 mais ce qui est sûr, c’est qu’il a répondu présent ! A l’image du dernier cité (dont on a parlé avant), tout le monde a répondu présent d’une manière ou d’une autre. Déjà, défensivement, l’implication de ces 5 joueurs a été irréprochable. Le premier écart du match se fait durant leur premier passage et leur 2e passage tous ensemble est tout aussi réussi. Au final, la statistique qui prouve bien cela est le +/- qui pour 4 d’entre eux (tous sauf Jackson qui aura pas mal joué avec le 5 suite à la sortie prématurée de Dort) est supérieur à +19.

Individuellement parlant, en plus de l’excellente prestation de Kenrich Williams, on peut noter notamment les 13 points à 6/9 aux tirs d’Isaiah Roby (belle performance le jour de son anniversaire), mais aussi les 8 points et 5 rebonds à 2/5 à 3pts pour Mike Muscala. Pour ce qui est de Darius Miller, il a été moins spectaculaire offensivement mais a été excellent en défense (1 interception et 1 contre) et a brillé par son intelligence de jeu. Il mérite qu’on le revoit un peu plus à l’avenir.

Beaucoup d’approximations offensives

Malgré une très belle prestation générale de l’équipe, il y a des points négatifs… Si la défense a fait le boulot, on ne peut pas autant en dire de l’attaque. Tout d’abord, l’absence de nos 2 créateurs (SGA et Hill) est la raison principale de nos difficultés à créer mais aussi à scorer. En plus de cela, notre seul autre meneur de jeu, Théo Maledon est passé légèrement à côté en attaque, ce qui n’arrange rien. Le français termine la rencontre avec 6 points et 4 assists a 2/12 aux tirs, 1/5 à 3pts et 3 pertes de balle. Plus globalement, c’est toute l’équipe qui a du mal à trouver du rythme malgré une volonté de se partager le ballon et de servir le joueur ouvert. Au final, les statistiques ne sont pas très reluisantes de ce côté du terrain puisque les coéquipiers d’Al Horford finissent le match avec des pourcentages aux tirs moyens (43% FG – 30% à 3pts) ainsi que 21 pertes de balle pour 19 passes décisives.

En bref

Highlights

Après avoir subi deux grosses défaites avec 147 et 136 points, le Thunder a parfaitement réagi et a corrigé tous les soucis défensifs qu’on avait pu voir durant ces 2 rencontres grâce à une énergie et une agressivité retrouvée. L’exploit est d’autant plus notable qu’on le fait sans Shai Gilgeous-Alexander, sans George Hill et sans Luguentz Dort (sorti très tôt dans le match) et face à une équipe qui était sur 6 victoires consécutives. A voir si on confirme face aux Wolves, samedi à 2h (heures françaises), toujours à la Chesapeake Energy Arena.

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